Porte blindée : le vocabulaire utile

La semaine dernière, nous vous avons proposé un glossaire spécial coffre-fort, afin de vous aider à décrypter les documents techniques (PDF) qui accompagnent les fiches des produits vendus sur notre site. Aujourd’hui, nous nous attaquons au vocabulaire de la porte blindée, cet élément indispensable pour protéger son habitat des cambriolages, mais aussi du feu, du bruit et du froid.

Porte blindée et bloc porte blindé : les différences

Même si les gens ont tendance à penser le contraire, la porte blindée et le bloc porte blindé ne sont pas la même chose. Le bloc porte blindé est en fait l’association d’une porte et d’un dormant (ou bâti), tous deux en acier. Cet élément est donc vendu dans son ensemble, prêt à être installé à la place de votre ancienne porte et de son contour. Le bloc porte blindé est, de loin, la solution de protection la plus efficace contre les pénétrations non souhaitées dans son domicile, notamment parce qu’il est impossible à démonter, car directement intégré au mur environnant. Grâce à sa structure métallique, il n’est pas déformable, et son épaisseur, couplée à de nombreux pênes antidégongage, assurent une sécurité maximale. Le prix d’un bloc porte blindé varie généralement de 1300 à 6000€.

La porte blindée est quant à elle posée sur une structure déjà existante et non métallique, ce qui explique pourquoi son niveau de protection est un peu moins fort que celui du bloc porte blindé. Toutefois, son âme (cœur intérieur) et son contour sont aussi renforcés. Son matériau de fabrication (métal ou acier) lui confère une robustesse imparable. Le blindage de porte, qui consiste à visser des tôles d’acier, est aussi une solution si vous souhaitez conserver votre porte et assurer la protection de vos biens à un coût moins élevé.

Notamment fabriqués par Fichet, ces deux types de produits sont disponibles avec de nombreuses options d’habillage, ce qui permet de les intégrer facilement à l’environnement intérieur et extérieur.

Porte blindée : les éléments essentiels

Blindage : constitue l’âme de la porte blindée, autrement dit son intérieur. Celui-ci est composé de superposition de couches d’acier, de grilles renforcées ou encore de de matériaux isolants si la porte blindée à des vertus anti-feu, thermiques ou phoniques.

Pêne : le pêne est le mécanisme de la porte dans lequel est intégré la serrure. Il permet d’activer une gâche, à savoir l’élément qui sort du chambranle de la porte et pénètre dans le dormant (ou bâti). Lorsqu’une porte blindée possède plusieurs pênes, cela signifie qu’elle possède un pêne principal et plusieurs autres mécanismes (pêne basculant à crochet par exemple) intégrés le long de la porte et activés par ce point central.

Antidégondage : les gonds assurent le pivotement d’une porte. Par définition, ils sont placés sur le côté de la porte qui ne s’ouvre pas. Avec les paumelles, ils permettent d’accrocher la porte blindée au bâti. Si votre porte blindée est antidégondage, cela signifie qu’elle ne peut pas être ouverte à cet endroit avec un pied de biche.

Béquille, bouton, aileron : ces termes font simplement référence à la forme de la poignée de la porte blindée

Microviseur : il s’agit là du fameux ‘judas’

Pommeau : généralement en option, il est placé au milieu de la porte blindée et permet de la tirer. Sa forme est proche de celle de la poignée ’bouton’

Vantail : le vantail est la partie mobile d’une porte blindée, qui se décline parfois en deux vantaux.